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Kinésiologie Animale

  • Roland PEUZIAT
  • 19 janv. 2024
  • 4 min de lecture



La kinésiologie, issue de la Médecine Traditionnelle Chinoise, évolue à grand pas et chemine. Jusqu’ici dédiée aux humains adultes, elle a vite trouvé sa place dans le monde de l’enfance et bascule aujourd’hui dans le règne animal.



  De par son approche holistique de l’humain ou de l’animal, le thérapeute va s’intéresser, interroger et explorer le cadre général, le contexte de vie présent et passé.      En son temps, Platon (428 / 348 av. J.-C) déclarait déjà « on ne peut guérir la partie sans soigner le tout… »    Ce positionnement grand angle adopté par le praticien, qui considère la problématique comme une conséquence, lui permet de contacter l’origine, la source et d’élargir son champ d’action.

           

            Le fondement de la kinésiologie est basé sur le concept du triangle de la santé où l’émotionnel (le mental), le biochimique (la physiologie) et le structurel (l’anatomie) sont en équilibre l’un par rapport à l’autre.    Lorsque ce triangle est proche de l’équilibre, l’organisme vivant est dans son état de force de vie et de santé optimale.  C’est le pouvoir inné du corps de restaurer l’harmonie, de se réparer et à ce moment là il est dans son homéostasie.

 

            Le stress est une alarme de dysfonctionnement et révèle un potentiel en excès qui nécessite la mise en œuvre de forces d’équilibrage.            Celui-ci prend plusieurs formes, il peut être émotionnel avec de l’anxiété, des peurs, des comportements inappropriés, mais il peut être aussi physique avec des tensions musculaires, des troubles physiques, des douleurs, ou être biochimique en impactant l’immunité, la digestion en autres.

           

            Dans le cadre de nos élevages et de nos pratiques équestres, un cheval isolé, éloigné de ses congénères par exemple, a de fortes chances de développer un stress émotionnel dans un premier temps, en l’absence d’interactions sociales de l’animal grégaire qu’il est.                      Si ce stress émotionnel n’est pas pris en compte, il est probable que celui-ci prenne des tournures différentes, le cheval va entrer dans des comportements compensatoires (tic à l’ours, attitudes dangereuses, troubles digestifs…), ce qui va ensuite impacter à terme son état physique également.

 

            C’est à ce moment-là que le kinésiologue va intervenir pour la mise en place de ses techniques et accompagner le corps dans son retour à l’état d’équilibre, après avoir pris soin d’éclairer le propriétaire sur les besoins fondamentaux de l’animal.  Dans notre exemple ci-dessus, le cheval animal grégaire se retrouve isolé, l’urgence sera de lui procurer de la compagnie et combler ce déficit puis ensuite restaurer l’équilibre interne de l’animal par la gestion du stress subit.

            A cet effet le kinésiologue dispose de méthodes énergétiques non-invasives et parfois subtiles.  Les méridiens d’acupuncture, les points d’acupression voire le magnétisme vont lui permettre d’agir essentiellement sur les systèmes neuro-lymphatiques et neuro-vasculaires, pour accompagner tout retour à la normale.        Les pratiques ostéopathiques crâniennes, viscérales ou tissulaires peuvent aussi faire partie du panel.  Ces équilibrages mis en œuvre sont choisis, dans une palette d’outils, de manière kinesthésique, l’accompagnant suivant le besoin de l’animal par test du tonus musculaire de celui-ci.

            Le but de toute séance étant d’apporter un mieux-être à l’animal, de l’apaiser et de permettre à ses propres capacités adaptatives naturelles de fonctionner de manière efficiente.

            Ces troubles animaliers trouvent leurs origines en divers endroit. Bien entendu le premier déclencheur reste l’environnement proche, du cheval dans notre cas.

            Il y a les ambiances liées à son lieu de vie, selon la situation géographique et la géobiologie de l’emplacement notamment, mais aussi l’ambiance relationnelle avec ses congénères, avec les autres animaux et forcément avec les humains gravitant dans son espace.      Mais son environnement peut ne pas répondre entièrement à ses besoins primaires. Comme évoqué, le cheval animal grégaire a besoin d’espace, a-t-il tout ceci en quantité suffisante ?

 

            Mais les origines d’un trouble ne s’arrêtent pas là, nos chers animaux ont des facultés subtiles et bien complexes parfois.       L’intrication dont ils font preuve avec leurs maîtres peut leur jouer des mauvais tours.Qui n’a jamais entendu que le chat d’untel souffre de la même maladie que son maître ?        L’animal va être en souffrance d’un mal qui ne lui appartient pas et il va éponger le tourment de son propriétaire.       Cet aspect vient résonner sur la mission de vie de certains animaux. Dans un cas similaire, il est fréquent que le kinésiologue oriente la séance vers l’humain : l’animal se positionne en révélateur de l’autre, jusqu’au partage de la souffrance et renvoie de fait la personne à ses propres blocages.

 

           

            La pratique de la kinésiologie répond à une déontologie, à une éthique afin de ne pas franchir des barrières qui ne doivent pas l’être.            En effet celle-ci ne substitue pas à la médecine vétérinaire, ou à tout professionnel de santé pour la branche humaine.           Le rôle de votre praticien en premier lieu est de s’assurer qu’avant d’intervenir sur un animal, vous ayez pris soin de présenter votre animal à ce professionnel.Son rôle se cantonne à accompagner la guérison par un soutien énergétique et subtil pour un retour à la norme.  Mais sa pratique trouvera toute son efficacité dans l’accompagnement régulier de l’animal en amont de l’apparition d’un trouble prononcé, en désamorçant tout début de stress pouvant devenir pathogène.

 

            Vos animaux méritent que l’on tende l’oreille car sous leur complexité apparente, en fait il y a beaucoup de bon sens et de simplicité.



 
 
 

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